Sessions Parallèles 6

L'équipe du Bureau de la promotion de la qualité de l'Université de Montréal (UdeM) a la responsabilité de fournir un large éventail de données aux comités d'autoévaluation des programmes d'études. Nous utilisons, entre autres, des sondages internes afin d'interroger trois groupes liés aux programmes : les étudiants et les étudiantes, les personnes diplômées ainsi que les enseignants et les enseignantes. La plateforme de sondage utilisée à l'Université de Montréal, LimeSurvey, permet de recueillir des données, mais ne propose pas de moyen simple et efficace pour visualiser les résultats et les diffuser aux comités d'évaluation et aux évaluateurs et évaluatrices externes. Nous avons récemment utilisé Microsoft Power BI comme logiciel de visualisation de nos résultats de sondage. Notre bureau a d'abord créé un modèle de visualisation de sondage, en collaboration avec le service des Technologies de l'information (TI) de l'UdeM. Les besoins ont été identifiés par notre équipe et des solutions ont été proposées par les TI pour développer cet outil-modèle avant son implantation dans le cadre de notre processus qualité. Les objectifs qui sous-tendent ce changement sont les suivants : 1) obtenir une meilleure représentation de nos données et plus de flexibilité dans leur traitement; 2) favoriser l'autonomisation des utilisateurs et utilisatrices de ces données. Après une année d'utilisation du modèle et de Power BI, nous sommes en mesure de rendre compte de certains avantages et pièges identifiés par les différentes parties impliquées dans l'implantation et l'appropriation de ce nouvel outil. Nous présenterons les gains effectués aux plans de la représentation et de l'analyse des données ainsi qu'à leur diffusion. Toutefois, en ce qui concerne l'autonomisation des usagers, les résultats sont plus mitigés. Celle-ci s'est en effet accrue, mais a créé des enjeux corollaires : un investissement de temps plus élevé et le risque d'une sur analyse de la part des comités. Afin de pallier ces problèmes, il faut, à terme, modifier la forme d'accompagnement offerte aux comités. Les changements vécus dans l'accompagnement des comités d'évaluation nous mènent à un objet de discussion plus large : comment améliorer les compétences numériques et la littératie des données dans nos institutions? Dans ce contexte, quel devrait être le rôle des personnes-ressources impliquées dans les démarches qualité?