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Sessions Parallèles 2

Jeudi
18/1/24

Adéquation entre les compétences visées et les stratégies d'évaluation dans les cours enseignés à l'Université de Lubumbashi

Genève & Bruxelles |
9:00
-
10:30
Montréal |
3:00
-
4:30
Lieu: 
Bâtiment des Sciences, 30 quai Ernest-Ansermet, 1205 Genève (accès au bâtiment)
Salle:
Auditoire A50A

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Intervenant-es

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Intervenant-es

Kalumba Ngoy Jacques

Auteur-es

Kalumba Ngoy jacques (1), Kalenga Mwenzemi jakson (1), Mpande Kisimba max (1), Abankwi Ipama thierry (2)

Labos

1 - Université de Lubumbashi (Congo-Kinshasa), 2 - Ministère de l'ESU/ Secrétariat Général (Congo-Kinshasa)

Description

Depuis l'année académique 2022-2023, le système Licence Master Doctorat est généralisé à l'Université de Lubumbashi. Ce système exige plus l'acquisition des compétences chez les apprenants. Les enseignants doivent modifier leurs façons d'évaluer sans être forcément acteurs de la réforme qu'ils subissent. Selon Prégent, Bernard et Kozantis (2009), l'approche - programme développe une vison commune du programme et des intentions formatives et de met en pratique l'approche par compétence. Il est vrai que certains enseignants affichent des attitudes de résistance soit ils continuent à évaluer selon l'ancien système. Les autorités académiques de l'Université de Lubumbashi, ont mis en place un système de formation à travers les séminaires de pédagogie universitaire afin d'aider les enseignants à s'approprier cette réforme; à enseigner et à évaluer autrement. Une question nous préoccupe : y a-t-il adéquation entre les compétences visées et les stratégies d'évaluation dans les cours dispensés par les enseignants de l'Université de Lubumbashi? L'objectif de cette étude consiste à vérifier l'adéquation entre les compétences visées et les stratégies d'évaluation dans les cours dispensés par les enseignants afin de vérifier leur engagement et leur implication dans l'arrimage au LMD et d'envisager les stratégies d'accompagnement à travers les sessions de formation.C'est au cours d'un séminaire de pédagogie universitaire, que nous avions administré un questionnaire qui demandait à chaque enseignant, pour un chapitre de son cours, de donner les compétences visées; les stratégies d'évaluation de ces compétences. Aussi, faudra-t-il vérifier s'ils maîtrisent l'approche par compétences.Ce sujet s'inscrit dans l'axe «Engagement et implication» dans ce sens où nous voulons identifier les rôles et responsabilités des personnes impliquées dans cette réforme.De manière particulière, nous nous sommes intéressés aux enseignants. Face à cette obligation extrinsèque et leur développement intrinsèque de maîtriser l'adéquation entre les compétences visées et les stratégies d'évaluation. Ainsi 153 professeurs répartis dans 13 facultés ont pris part à cette activité. Les principaux résultats montrent que les stratégies d'évaluation de 58 professeurs sur 153 soit 37,9% sont en adéquation avec les compétences visées dans les chapitres proposés et cela contre 63,1% qui ne sont pas en adéquation.Beaucoup d'enseignants confondent encore les objectifs et les compétences et recourent aux verbes mentalistes.Ces stratégies visent plus le domaine cognitif et le niveau de surface (Berthiaume et Rege-Colet, 2013) et ne tiennent pas de situations authentiques, comme le recommande Tardif(2006).Certains enseignants interrogés à ce propos rejoignent les observations de Ibrahima Sakho (2022), selon lesquelles, une réforme ne s'impose pas et ne se décrète pas non plus. Elle se négocie,s'essaie, se bonifie, s'intègre et s'implante. Dès lors, croire la mettre en œuvre de façon mécanique et rigide la pervertit et lui ôte toute sa valeur. Nous suggérons de concevoir un programme de formation sur la formulation des compétences. Qu'est-ce qui amènerait les enseignants à se comporter de la sorte? Que faut-il faire pour qu'ils s'approprient cette réforme?